• Roman 1

    Roman 1

    CHAPITRE 1



    Mark

     

    Vous vous demandez certainement pourquoi je suis dans cette boîte de nuit alors que ce n’est visiblement pas mon truc et surtout que je me fais horriblement chier?

    Eh bien, c’est à cause de ce type que vous voyez au milieu de la piste. Mais si, c’est le blond d’environ un mètre quatre-vingt qui porte une chemise blanche et un jean bleu, celui qui danse avec cette poupée barbie vêtue d’une robe rose bonbon. Vous ne pouvez pas les manquer, il n’y a qu’une personne avec cette couleur.

    Bon, passons, ce gars, c’est Damien et le fait est que c’est mon meilleur pote, qui a eu le culot de me demander si j’avais quelque chose de prévu pour ce soir. Eh moi, comme un idiot, en pensant qu’il allait me proposer un truc intéressant, j’ai répondu que non. Eh évidemment, je me suis fait avoir.

    Sérieusement, je ne sais même pas à quoi je m’attendais surtout avec lundi… Qu’est-ce qui se passe dans deux jours? Oh! Lui et moi, on a été embauché comme garde du corps pour Daryl Crowwel, vous savez celui qui s’est présenté aux élections pour le poste de sénateur. Un emploi pour lequel il nous faudra être présent 24h/24. Donc ce qui signifie que monsieur ne pourra pas profiter de la compagnie d’une femme pour combler ce vide qu’il a dans sa vie depuis un an.

    Alors maintenant vous voyez pourquoi on est dans cette boîte? Ouais! C’est exactement ce que je pense.

     

    Adossé au bar, mon verre de whisky à la main, je lâche un long soupir tout en fixant l’entrée, complètement blasé. J’ai tellement envie de me barrer. Avec un peu de chance, mon ami ne le remarquera pas. Je jette un coup d’oeil dans sa direction afin de m’assurer qu’il est occupé.

    Mince. Il vient vers moi toujours accompagné de sa prise du soir qui le laisse pour se diriger vers les toilettes. Il me prend mon verre et le finit cul sec puis en commande un autre qu’il vida aussitôt servi. Il est sur le point d’en recommander un autre, lorsque je l’arrête pour lui demander ce qui se passe. Parce que oui, quand il se met à boire, c’est qu’il y a un souci et celui-ci a l’air d’être de taille.

     

    -C’est Anna....  Elle vient de m’envoyer un message pour me dire qu’elle…euh...elle veut que l'on se voie. me répondit-il tout en fixant son verre vide.

     

    Ouais, maintenant je comprends pourquoi il est dans cet état. Qui est Anna?

    Bandes de curieux.

    Anna est la fille avec qui ce gars a eu l’ histoire la plus longue de sa vie. Ils se sont rencontrés au lycée et ont commencé à sortir ensemble. Pendant qu’elle faisait ses études de droit, lui et moi, on faisait nos études dans une école d’élite consacrée à former des gardes du corps. Notre formation requérait une immersion dans un domaine où nos acquis auraient été mis à l’épreuve pendant une durée d’un an.

    Nous avons alors choisi de la passer dans l’armée de l’air, ce qui n’a évidemment pas fait sauter de joie sa petite amie. Après un petit temps de négociation, elle a fini par céder. L’immersion s’étant déroulée sans problème et ayant obtenu tous les deux, nos diplômes avec une très bonne mention, nous avons décidé de renouveler notre expérience dans l’armée pour deux ans.

    Lors de la deuxième année, on nous a envoyés en mission dont je ne peux malheureusement pas vous parler, durant laquelle, il a été gravement blessé. C’est à partir de là que leur relation a changé. Anna est restée à son chevet à attendre qu’il se rétablisse, ce qui fut le cas. Hélas, cela n’a pas été la dernière fois que ce genre d’incident arrivait. Nous avons eu tous les deux des passages à l’hosto, mais contrairement à lui, je n’avais pas une femme qui s'inquiétait de savoir si je lui reviendrai mort la  prochaine fois. Elle ne lui a jamais demandé d’arrêter en sachant l’importance que cela avait pour l’homme qu’elle aimait.

    Elle devait refouler ses sentiments car aucun de nous n’avait remarqué à quel point elle souffrait lorsqu’il devait retourner en mission , jusqu’au jour où elle s’est effondrée quand elle a vraiment failli le perdre. La peur était tellement forte qu’elle a décidé de mettre un terme à leur relation.

    Le jour de sa sortie, elle n’était pas venue le chercher. C’est lorsqu’il est rentré chez lui, qu’il a trouvé la lettre d’Anna posée sur le meuble de l’entrée. N’ayant pas eu de nouvelles de la part de mon ami les deux jours suivants, je suis passé le voir chez lui. Il était dans un état épouvantable, assis à côté du meuble, le regard vide, les larmes qui coulaient le long de son visage pour tomber sur la lettre qu’il serrait tellement fort que ses doigts étaient blancs.

    Il m’a fallu du temps pour le remettre sur pied, et cela n’avait rien de facile. J’ai essayé de l’appeler, mais elle avait changé de numéro de téléphone et impossible de savoir où elle vivait, pourtant ce n’est pas faute d’avoir cherché. Plus le temps passait et plus le vide qu’elle a laissé dans sa vie est devenu insupportable.

    Au bout de sept mois de souffrance, il a essayé de le combler en fréquentant une journée par semaine une femme avec qui il allait au cinéma, au resto… N’ayant jamais pu oublier la femme de sa vie, il s’était donné comme principe de ne coucher avec aucune de ces femmes. Après chaque rendez vous, il venait chez moi complètement saoule.

    Je me rappelle très bien ce qu’il disait, car c’était toujours la même chose:

     

    “Dis-moi, Mark… Dis-moi, pourquoi…  pourquoi est-elle partie sans me laisser la possibilité de choisir entre elle et l’’armée? Pourquoi? Alors que pour moi le choix aurait été vite fait. Merde! Je l’aime! C’est elle que j’aurai choisie. Elle, la femme de ma vie que je ne pourrai jamais oublier. Celle pour qui je donnerai ma vie. Merde, Mark, cela fait trop mal. Je veux qu’elle me revienne. Je veux que cette souffrance disparaisse enfin. Je veux retrouver ces jours heureux à ses côtés. J’ai trop mal. Pourquoi a-t-il fallut qu’elle me quitte? Comment j’ai pu être aussi aveugle pour ne même pas remarquer qu’elle souffrait tellement au point qu’elle mette fin à notre relation? Je suis trop con! J’ai perdu la chose la plus importante pour moi. Si j’avais ouvert les yeux plus tôt, elle serait toujours là avec moi. Pourquoi….  Dis-moi, pourquoi? Je l’aime… Je l’aime tellement que ça fait mal… Je peux lui laisser le temps qu’il faudra mais par pitié, il faut qu’elle revienne parce que je ne peux vraiment pas vivre sans elle...”

     

    Il finissait toujours par s’endormir après avoir versé toutes les larmes de son corps, mais ne se souvenait plus de rien le lendemain, c’est donc à partir de la deuxième fois, j’ai pris la décision de l’enregistrer pour lui faire écouter mais surtout pour Anna, le jour où elle déciderait de revenir. Pour lui faire prendre conscience à quel point son départ l’a anéanti. Et pour sûr, il y en a pas mal des enregistrements.

     

    Mince, il faudrait peut-être que je dise quelque chose, mais quoi, pourquoi elle veut le voir. Elle veut s’excuser ou même revenir. Il est possible qu’ elle soit venue lui annoncer qu’elle a refait sa vie avec un autre homme, qu’elle est fiancée ou encore qu’elle va se marier. Mais quel con! Ne pense pas à ce genre de chose, tu vas lui porter la poisse. Merde, il a besoin de soutien, pas d’un abruti qui divague. Au moment où je m’apprête à ouvrir la bouche, je m’arrête. Non attend, ce n’est pas..T.Je la vois, elle, à cinq mètres de nous. Ses yeux brillants sont fixés sur Damien qui est dos à elle. Elle prend une grande inspiration comme pour se donner du courage et commence à s’approcher. Elle tourne la tête vers moi et me salue d’un signe de tête que je lui rends. Elle pose une main sur l’épaule de mon ami qui sursaute et se retourne. Dès qu’il la voit, en face de lui, une expression de surprise s’affiche sur son visage puis il fronce les sourcils et cligne des yeux.

     

      -Mark, je crois que soit j’ai trop bu soit je perds la tête parce que j’ai des hallucinations, je la vois même éveillée maintenant. Est-ce que tu crois que c’est parce qu’elle me manque tellement que je deviens fou et que j’imagine qu’elle est de retour à mes côtés? me demande-t-il sans même me regarder.

     

    Touchées par ses mots, des larmes coulèrent sur les joues d’Anna. Comme par réflexe, il leva sa main pour les essuyer. C’est à cet instant qu’il doit se rendre compte qu’il n’est pas fou, car ses yeux s’écarquillèrent et des larmes vinrent les inonder. Il fit un pas en avant et la prit dans ses bras en remerciant dieu sait qui de l’avoir ramenée à lui. Elle s'agrippa à lui et tous deux s’étreignirent.

     

    Je détourne le regard et tombe sur la poupée qui sort des toilettes et le cherche dans la salle jusqu’à ce qu’elle le trouve. Ses lèvres se pincent tandis que ses yeux lancent des éclairs. Aie, ce n’est pas bon ça. Je lâche un grand soupir et me dirige vers elle, lui attrape le bras et l’emmène à l’écart en m’efforçant de la placer dos à eux pour l’empêcher de les voir. Je lui explique dans les grandes lignes la situation et lui demande de les laisser tranquilles et de se trouver un autre mec. Elle semble réfléchir quelques secondes en fixant le sol puis me regarde de façon aguichante. Oh là, merde. Dommage pour toi, mais ce n’est vraiment pas mon truc les filles faciles. Mais évidemment, je lui dis gentiment que je ne suis pas intéressé. À cet instant, son sourire se fait mauvais et elle me dit que si je ne sors pas avec elle, elle ira leur taper un scandale. Putain! Pourquoi je dois subir l’ego de la  pouffe qui ne supporte pas de se faire éconduire? C’est vraiment une soirée de merde. Comment je fais pour me débarrasser de cette blondasse? Il faut que je trouve un truc. Cherche bordel. Ah! C’est bon, je vais lui dire que je suis déjà en couple. Je n’ai même pas le temps de lui répondre que je sens deux mains se poser sur mes yeux.

     

      -Devine qui c’est. me parvient la voix la plus douce que je n’ai jamais entendu. Si tu ne trouves pas, privé de câlin ce soir. continua-t-elle plus près.

     

    Je sens un souffle derrière l’oreille et la façon sensuelle de la phrase me fit tressaillir, en plus la personne s’est rapprochée, car je sens sa poitrine se coller contre mon dos, ce qui mélangé à sa voix commence à me faire bander.

    Merde, mais c’est qui. Privé de câlin?

    Elle enleva ses mains et j’ai à peine le temps de me retourner qu’elle se jette dans mes bras et colle ses lèvres contre les miennes .et commence à m’embrasser de façon chaste. Mes yeux se ferment pour les savourer. Qu’est-ce qu’elles sont douces et chaudes. Je pose mes mains sur sa taille et la plaque contre moi. Elle a un hoquet de surprise et j’en profite pour glisser ma langue dans sa bouche et un gémissement lui échappe, ce qui me fait grogner de plaisir.

    Oh putain, je sens un truc de familier. C’est… attends… Mais oui, du chocolat, elle a un goût de chocolat. Oh! que c’est bon. Je crois que c’est le meilleur chocolat que je n’aie jamais goûté. Le baiser se fait alors plus passionner. Au début, je la sens toute timide, maladroite avec sa langue puis elle se met à caresser la mienne. Je sens, ses tétons durcirent sous ses vêtements. Je pose une main sur sa nuque. Ses cheveux sont tellement doux que ça rend le toucher vraiment agréable. De l’autre main, je la plaque encore plus conte moi, elle a dû sentir mon désir, car elle sursaute et met fin à notre délicieux échange.

    Je n’avais pas envie que cela s’arrête, mais au moins je pourrai voir à qui appartient cette voix sensuelle et cette bouche faite pour le plaisir.

    J’ouvre les yeux, je suis pétrifié. J’ai devant moi, la plus belle créature que je n’ai jamais vue. Des cheveux noirs lissent avec quelques mèches bouclées. De beaux yeux verts dans lesquels on peut apercevoir une étincelle de désir qui me fixent, un petit nez fin et une bouche aux lèvres pulpeuses gonflées par notre délicieux baiser.

    Elle porte une veste en jean ouvert pardessus un débardeur en dentelle noire qui laisse deviner une belle poitrine dont les tétons pointent toujours ce qui me permet d’en déduire qu’elle porte certainement un soutient gorge en dentelle. En bas, elle porte un leggings bleu foncé qui moule parfaitement de belles jambes galbées que j’aimerais bien voir enroulés autour de ma taille et des hautes bottes en cuir noir à talons aiguilles.

    En résumé, une belle poitrine, une taille fine et une belle courbe de hanche, un corps entièrement fait pour donner et recevoir du plaisir. Je la vois secouer la tête et la pencher sur le côté. Merde. J’avais oublié barbie. Je me retourne, on dirait une statue avec la bouche grande ouverte. La jeune brune passe à côté de moi et s’arrête en face de la blonde.

     

      -Bon. Quand t’auras fini de gober des mouches, tu pourras foutre le camp d’ici et si je te vois faire du chantage à mon mec ou faire chier mes amis là-bas. dit-elle en montrant Damien et Anna. Je te le ferai regretter. Tu vois ces trois types derrière toi? La poupée se retourne et découvre trois hommes qui doivent faire la même taille que Dam et moi aux allures de videurs ou même de gardes du corps qui lui lancent tous des regards qui veulent dire “fait gaffe”. Elle refit face, déglutit difficilement et hocha la tête sans dire un mot. Bien, sache qu’ils sont comme mes frères et qu’ils n’aiment pas les filles dans ton genre. Alors la salope, tu dégages et que je ne te revois plus jamais.

     

    J’en reste bouche bée. Si, je m’attendais à cela, une belle inconnue au corps de déesse avec un tempérament de feu. Y à pas à dire cette fille me fait un de ces effets. Je ferme les yeux pour reprendre mes esprits lorsqu’une main se pose sur mon bras qui me provoqua un frisson sur tout le corps. J’ouvre.

     

      -C’est bon maintenant, elle est partie. Me dit la créature au corps de déesse. Euh… Je… Je suis désolée de vous avoir embrassé. Je n’aurai pas dû. J’ai entendu votre conversation et j’ai voulus vous aider. continua-t-elle toute timide en fixant le sol.

     

    Qu’est-ce qu’elle est adorable lorsqu’elle est gênée, ça me donne envie de la prendre dans mes bras. Mince. À chaque fois que je dois dire quelque chose je me perds dans mes pensées. Un air interrogateur s’affiche sur son visage. Trop mignonne. Bon, ça suffit maintenant. Je pousse un petit soupir et lui répond:

     

      -Chut… la stoppe-je en lui posant l’index sur la bouche. Surtout ne t’excuse pas, parce que, personnellement, j’ai trouvé ça vraiment très agréable. Ses joues devinrent rouges. Et puis, tu l’as fait pour me rendre service donc tu n’as pas à t’excuser, ce serait plutôt à moi de te remercier. Un craquant petit sourire apparut, me donnant envie de l’embrasser de nouveau. Est-ce que…

     

    Je m'interrompis lorsque l’un des trois hommes de tout à l’heure s’approcha d’elle et lui chuchota quelque chose dans l’oreille en lui donnant un portable qu’elle consulta et son visage devint tout à coup sérieux. Elle lui répond qu’elle arrive et l’homme alla rejoindre les deux autres. Elle me regarde et me dit qu’elle doit s’en aller, régler une affaire, s’excuse encore pour le baiser et se retourne et se dirige vers ses compagnons. Mince, je ne connais même pas son nom. Je suis sur le point de le lui demander quand, elle fit volte-face:

     

      -Au fait, je m’appelle Aijie. lâcha-t-elle avec un magnifique sourire puis poursuivi son chemin.

     

    Je ne peux m’empêcher de sourire comme un pauvre idiot. Quelle soirée superbe. Quoi?... Moi, j’ai dit que c’était une soirée à chier? Non, impossible, vous avez dû me confondre avec un autre, car c’était vraiment une soirée surprenante, entre le retour d’Anna et cette rencontre que je ne risque pas d’oublier. Ah. Aijie, cela lui va vraiment bien.

     

      -Eh bien, qu’est-ce qui nous vaut, ce sourire niait? me demande Damien toujours accompagné d’Anna. J’étais tellement perdu dans mes pensées que je ne les ai même pas entendus s’approcher.

     

      -Euh… Rien. Alors? Et vous, vous avez pu parler tranquillement? les questionnés-je.

     

    Damien sourit, ce qui doit être bon signe. Une faible sonnerie retentit, c’est celui d’Anna qui le sort, ce doit être une bonne nouvelle, car, elle sourit et tape un message avant de le ranger dans la poche de sa veste.

     

      -C’est ma patronne. Elle m’a envoyé un message pour me dire de venir au boulot que lundi et me dire que pour ce soir, ça ira. Ce qui signifie que j’ai mon week-end de libre. Je me demande bien ce que je vais pouvoir faire.

     

    Damien passa ses bras autour d’elle:

     

      -Oh moi je sais exactement ce que tu vas faire. lui répond-il. Attends. Tu as dit que tu avais ton week-end, cela veut dire que d’habitude tu bosses? Et ce soir ça ira, qu’est-ce que ça signifie? Tu bosses ici?

     

      -Houlà, cela fait beaucoup de questions. Alors, oui je travaille le week-end, non je ne bosse pas ici, mais je suis venu ici avec ma patronne et des collègues pour une affaire. Maintenant que j’ai répondu à tes questions, à ton tour, qu’est-ce que tu entends par savoir exactement ce que je vais faire de mes deux jours de repos?

     

      -Tu viens chez moi pour rattraper le temps perdu. D’autant plus que je t’ai dit que je serais absent pendant un moment à cause de mon contrat. Comment ça se fait que tu dois venir dans une boîte de nuit pour le boulot? Qu’est-ce que tu fais exactement?

     

      -Je suis désolée, mais je ne peux pas en parler. J’ai signé un contrat qui m’interdit de divulguer quoi que ce soit sur mon travail tant que ma patronne ne me l’autorise pas, répondit-elle la tête baissée.

     

    Damien et moi la regardons perplexes, qu’est-ce que ça peut bien être pour que l’on fasse signer un contrat de non-divulgation. Je suis vraiment curieux. Damien propose que l’on aille prendre un verre et parler dans un des box à l’étage supérieur comme ça, on sera tranquille. Anna acquiesce et nous commençons à nous diriger vers l’escalier.

    J’en profite pour jeter un coup d’oeil dans la salle à la recherche de ma belle créature au corps de déesse. Même s’il y a beaucoup de monde, je serai capable de la trouver mais elle n’est pas là. Je pousse un soupir de déception.

    Ça commence à en faire des soupirs ce soir.

    Nous montons l’escalier. Arrivés en haut, on constate qu’il y qu’une seule allée qui fait le tour du bâtiment, des rambardes évitant aux clients de tomber sur la piste.

    De chaque côté, on a une vu différente sur la grande salle, de notre côté, c’est celle de l’entrée, de la droite les toilettes, de la gauche, le bar, et d’en face encore de toilette. C’est bien pratique pour surveiller les clients.

    Un serveur s’approche et nous demande de bien vouloir de suivre pour nous emmener à un box de libre, il nous explique que tous sont insonorisés et que pour commander, il suffit d’appuyer sur le bouton vert sur la table.

    Nous nous apprêtons à entrer lorsqu’un cri retentit, si faible qu’il ne peut être perçu d’en bas ou des autres côtés.

    Nous tournons la tête et nous voyons une jeune fille qui doit avoir environ 18 ans qui donne des coups sur une porte avec une inscription “salle privée”. Elle tombe à genoux et se met à pleurer. Je n’arrive pas vraiment à saisir ce qu’elle dit.

    Je jette un coup d’oeil à Damien qui fait de même et je comprends qu’il pense à la même chose que moi.

    Je commence à avancer jusqu’à la jeune fille pendant que Damien conseille à Anna de nous attendre dans le box, mais celle-ci refuse et décide de nous accompagner.

    La fille se lève dès qu’elle nous aperçoit et nous demande de l’aider car des hommes viennent de forcer ses deux petites soeurs a entrer dans cette salle. Puis, elle se tourne et nous montre du doigt la personne qui leur a dit de les embarquer pour les violer.

    Je dirige mon regard dans la direction de son doigt et qui vois-je.

    Non impossible. Aijie… Non, elle peut pas avoir ordonné qu’on viole deux jeunes filles.

     

      -C’est cette femme qui a ordonné à deux hommes d’emmener mes soeurs dans cette salle et de s’amuser avec elles. La porte est fermée à clé. S”il vous plaît aidez-moi. nous supplie t-elle en sanglotant.

     

    Je fixe mon regard sur cette femme qui m’obsède depuis que je l’ai rencontré. Elle fixe son portable puis lève la tête et ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’ils se posent sur moi.

     

      -Cette fille, nous dit que tu as ordonné à des types d’embarquer ses soeurs pour les violer. Est-ce-que c’est vrai? lui demande-je en espérant que non.

     

      -Oui, c’est vrai. me répond t-elle comme si de rien n’était.

     

    Putain! C’est pas possible.


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